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EXTRAITS DU LIVRE

Mathilde Béchet • 2 octobre 2024

QUAND LE POUVOIR DE LA PENSÉE L'EMPORTE SUR LES MÉDICAMENTS - Dr Lissa RANKIN


Régulièrement, je partage avec vous les livres ou les vidéos qui m’ont apporté des informations intéressantes, utiles et/ou bousculantes concernant notre santé au sens large.

Cette article ne prétend surtout pas remplacer la lecture du livre en question. 
Je vous invite vivement à vous le procurer ou à l'offrir (18 €), en passant de préférence par vos libraires de quartier. ;-)

Bonne lecture et bonne (re)découverte !

 Ce que j'en ai pensé :

Une simple eau salée, étiquetée comme médicament de chimiothérapie, fait pourtant perdre leurs cheveux à 30% des patients. Une autre eau salée, soit-disant remplie d'allergènes et donnée à des asthmatiques, leur cause des problèmes respiratoires... alors que, étiquetée comme médicament, elle soulage leurs symptômes...

La Dr Lissa Rankin nous abreuve de recherches démontrant les capacités - dingues ! - de notre mental à orienter le corps vers la maladie, ou vers la guérison. Les fameux effets placebo et nocebo... Que nous pourrions mieux comprendre, pour les utiliser à notre bénéfice.
Elle propose des pistes de réflexions pour identifier les éléments de nos vies qui dissonent, qui nous tendent, nous éloignant ainsi des réactions physiologiques d'auto-réparation... 

Elle exhorte les soignants à être plus positifs, plus chaleureux, plus à l'écoute, car il a été prouvé que cette attitude envers les patients favorise leur guérison. Qu'importe si c'est le traitement ou l'attitude du soignant qui aide le plus... Ne perdons pas de vue la part humaine de nos métiers.

Surtout sans se culpabiliser ("C'est ma faute", "Je me suis créé cette maladie"), il est bon de revoir nos croyances vis à vis de notre santé et de notre bonheur, ou a minima, de comprendre que les activités qui génèrent un état de relaxation vont en faveur d'une meilleure santé, et que les multiplier ne pourrait pas nous faire de mal...

Quatrième de couverture


Et si notre esprit avait autant le pouvoir de nous rendre malade que celui de nous garder en bonne santé ? Et si nos sentiments et nos croyances avaient une incidence sur chacune de nos cellules ? Et si nous avions le pouvoir de guérir notre corps en changeant simplement la manière dont nous pensons et ressentons ?


Après des années de travail dans un cadre médical traditionnel et de lutte permanente contre sa santé défaillante, le Dr Lissa Rankin a mis en lumière l'aptitude innée du corps à se guérir, et la manière dont nous pouvons utiliser le pouvoir de l'esprit pour activer cette capacité.


Dans ce livre, vous découvrirez que nos pensées peuvent être des « médicaments » bien plus actifs et bénéfiques que ceux des laboratoires pharmaceutiques. Grâce à des méthodes d'autodiagnostic et un modèle de santé basé sur l'association de la science moderne et de la sagesse du cœur, vous apprendrez comment écouter votre corps en suivant votre intuition, diagnostiquer les causes profondes de votre maladie, et rédiger vous-même votre propre « ordonnance ».


Guérir votre corps, c'est d'abord guérir vos pensées…


Le Dr Lissa Rankin est docteure en médecine intégrative, écrivaine, conférencière. En 2013, elle lance avec son équipe le Whole Health Medicine Institute, qui forme médecins, infirmières, thérapeutes à la médecine corps-esprit.



Avant-propos


"Contrairement à ce que nous pensions, nos gènes ne sont pas fixes. L'étude de l'épigénétique prouve qu'ils sont en fait fluides, flexibles et clairement influencés par notre environnement. Et voici la bonne nouvelle : le fait d'avoir une prédisposition génétique pour X, Y et Z ne signifie pas que ces gènes s'exprimeront au cours de la vie. Les éléments déclencheurs du mode de vie extérieur, tels l'alimentation, l'environnement, le sport, les pensées positives ou négatives et les émotions, affecteront littéralement votre ADN"

"Changez vos pensées et vous changerez votre comportement. Changez votre comportement, et vous changerez votre biochimie"

"Nos sentiments et nos croyances ont une incidence sur chacune de nos cellules. La manière dont nous nous parlons est importante"

"Nos pensées renferment beaucoup beaucoup plus de médicaments que la plupart des découvertes étonnantes de notre époque, et dans ce livre, Lissa crée un nouveau modèle de bien-être centré sur l'exploitation de ce pouvoir"


Kriss CARR - Auteure best-seller ayant triomphé d'un cancer, activiste pour le bien-être


 Détails :
2013
Édition : Trédaniel
279 pages

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Introduction


"Et si la clé de la santé ne consistait pas à avoir uniquement une bonne alimentation, à faire des exercices quotidiennement, à maintenir un poids raisonnable, à dormir huit heures par nuit, à prendre vos vitamines, à équilibrer vos hormones ou à consulter votre médecin pour des examens réguliers ? Ce sont très certainement des facteurs très importants, voire cruciaux, pour optimiser votre santé. Mais s'il existait une chose encore plus importante ? Et si vous aviez le pouvoir de guérir votre corps en changeant simplement la manière dont vous pensez et ressentez ?"
"Après 12 ans d'études de médecine traditionnelle et huit ans de pratique clinique, j'étais complètement endoctrinée (...) Je refusais de croire à tout ce que je ne pouvais pas prouver par un examen clinique randomisé et contrôlé"

"Il est bien plus facile d'abandonner votre pouvoir à d'autres et d'espérer que quelqu'un de plus intelligent, de plus sage et de plus expérimenté, vous « réparera »"
"En notre qualité de médecins, des évènements se produisent inévitablement sous nos yeux, que la science ne peut expliquer. Même les médecins à l'esprit le plus fermé assistent à des guérisons de patients qui n'auraient pas dû se produire selon leurs bases scientifiques"
"Bien qu'il soit tentant de rejeter les récits, souvent farfelus, de malades affirmant s'être guéri eux-mêmes, si vous êtes un médecin qui cherche à guérir les autres, vous ne pouvez ignorer ce que vous entendez. Plus vous écoutez, plus vous commencez à vous demander jusqu'où vont les capacités du corps"
"Bien que le lien corps-esprit soit préconisé par des médecins pionniers depuis des dizaines d'années, il n'a pas réussi à s'imposer dans la communauté médicale dominante"
"Plus j'en apprenais, plus j'étais irritée, et cette passion se transforma en mission, qui alimenta plusieurs années de recherche et d'écrits"
"Quelles preuves avions-nous que le pouvoir de l'esprit pouvait transformer le corps ? Quelles forces physiologiques pouvaient expliquer de tels évènements ? Et que pouvions-nous faire pour exploiter ces pouvoirs de guérison ?"
"Après 20 ans de médecine, j'avais été déçue par la déficience de notre système de santé, qui m'obligeait à gérer 40 patients par jour, avec des créneaux de sept minutes et demie, ne laissant que peu de temps pour parler, et encore moins pour créer des liens"
"J'avais l'impression d'être un imposteur, un lâche, une reproduction bon marché du médecin que je rêvais d'être à l'époque où j'étais une étudiante idéaliste"

"Je me mis à rechercher les preuves scientifiques qu'il est possible de se guérir soi-même, dans des revues telles que le New England Journal of Medicine et le Journal of the American Medical Association. Ce que je découvris transforma ma vie pour toujours, et je souhaite que cela change la vôtre et celle de mes proches bien-aimés"
"Il existe des preuves du fait que vous vous pouvez radicalement modifier la physiologie de votre corps en changeant votre état d'esprit. Il existe également des preuves du fait que vous pouvez vous rendre malade quand votre esprit ressasse des pensées malsaines. Et ce n'est pas que mental. C'est physiologique"

"Faites une faveur à votre corps et, en lisant ce livre, essayez de suspendre vos jugements, d'ouvrir votre esprit et d'accepter, de changer la manière de considérer votre corps et votre santé. Ce que je suis sur le point de partager avec vous, remet en question des croyances de longue date, vous sort de votre zone de sécurité, et vous oblige à vous demander si je ne fais pas fausse route. Mais je vous assure que non. Tout au long de ce livre, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour étayer par des références scientifiques ce qui pourra apparaître comme des déclarations farfelues"
"J'écris ce livre à l'intention des sceptiques, l'ayant été moi-même"


L'incroyable vérité sur vos croyances en matière de santé


"Je tombai sur un article du New England Journal of Medicine qui présentait le Dr Bruce Mosely, un chirurgien orthopédique (...) Les patients d'un des groupes de l'étude subirent la fameuse intervention. L'autre groupe subit un simulacre d'opération durant laquelle le patient était sous sédatif, trois incisions étaient faites (...) Comme prévu, le quart des patients qui avaient subi la véritable intervention constatèrent la disparition de leur douleur au genou. Mais ce qui surprit vraiment les chercheurs, c'est que ceux qui avaient subi l'opération fictive obtenaient le même résultat. Il constatèrent même, à un moment donné de l'étude, que ceux qui avaient eu la fausse intervention avaient moins mal au genou que ceux qui avaient été vraiment opérés, probablement parce qu'ils n'avaient pas eu à supporter le traumatisme de la chirurgie"
"L'étude du Dr Mosely, un essai clinique aléatoire en double aveugle, contrôlé par placebo – publié dans l'une des revues médicales les plus respectées au monde – montra qu'un pourcentage important de patients avait vu disparaître leur douleur au genou, simplement parce qu'ils croyaient qu'ils avaient subi une opération"

"De nos jours, les études scientifiques conformes ont la charge de prouver que les effets curatifs d'un médicament ou d'une intervention chirurgicale transcendent le puissant pouvoir curatif du placebo. Si un médicament ou une opération s'avère plus efficace qu'un placebo, il sera alors jugé « bénéfique »"

"Je découvrais que pratiquement la moitié des patients atteints d'asthme voyaient leurs symptômes diminuer avec un inhalateur contrefait ou un simulacre d'acupuncture. Approximativement 40 % des gens souffrant de maux de tête avaient été soulagés en prenant un placebo. La moitié de ceux souffrant de colite se sentait mieux après un traitement placebo"
"En fait, comparés à la morphine, les placebos sont quasi aussi efficaces pour soulager la douleur"
"Si les chercheurs percevaient l'effet placebo comme un phénomène positif, quelque chose à comprendre, les pourcentages seraient sans doute encore plus élevés (...) Au contraire, les coordinateurs des essais cliniques (qui sont pour la plupart employés par des compagnies pharmaceutiques) font tout pour minimiser les effets placebo"

"Les gens au Q.I. élevé se montrent-t-ils moins sensibles aux placebos ? Certains sont-ils tout simplement plus crédules ? (...) Il découvrirent toutefois que pratiquement tout le monde réagit au placebo dans de bonnes conditions. Nous y sommes tous sensibles, même les médecins et les scientifiques"

"Je pouvais argumenter que le soulagement des symptômes était purement dans leur tête (...) Même avec des maladies plus tangibles, telles que l'asthme ou la colite, peut-être percevez-vous simplement que vous respirez mieux, ou pensez que vous avez moins de symptômes gastro-intestinaux. La perception mentale s'est sans doute modifiée, mais le corps ne réagit pas vraiment par des incidences physiologique mesurables"
"Parmi les publications de centaines de milliers d'essais contrôlés par placebo, trouver une réponse n'était pas chose facile (...) Quand les patients ressentent un soulagement de leurs symptômes, c'est en grande partie subjectif. Il n'y a aucune mesure objective qui puisse prouver que ce qu'ils disent est vrai. Je finis cependant par trouver la preuve (...) Des personnes à qui on avait donné des placebos virent leurs cheveux repousser, leur hypertension baisser, des verrues disparaître, des ulcères guérir (...) Non seulement les placebos modifient la manière dont vous vous sentez, mais ils changent aussi votre biochimie. C'est là que les choses commencent vraiment à devenir intéressantes"

"L'explication la plus évidente – et celle que nous aimerions croire – est que les patients ressentent un soulagement de leurs symptômes et qu'ils manifestent des changements physiologiques parce qu'ils ont fait confiance au traitement (...) Mais la pensée positive n'est pas le seul facteur qui contribue à la réaction du corps"
"Si vous avez l'habitude de recevoir un vrai médicament d'une personne en blouse blanche, et que vous vous sentez beaucoup mieux, vous pourriez aussi être conditionné à vous sentir mieux, simplement en recevant une pilule de sucre d'une personne en blouse blanche"
"La troisième explication est que les patients participant à l'essai clinique reçoivent un support émotionnel (...) Un patient d'un essai clinique reçoit de l'attention, du soutien et parfois même un contact apaisant d'une personne respectée en blouse blanche"
"La quatrième explication est qu'un certain pourcentage d'entre eux peut subrepticement suivre d'autres traitements qui pourraient brouiller les données"
"La cinquième et dernière explication est que certains patients peuvent voir leur état s'améliorer, parce que la maladie s'est résorbée d'elle-même"

"La pensée positive de la guérison peut stimuler les endorphines naturelles, et en conséquence, améliorer les symptômes, soulager la douleur et améliorer l'humeur"
"Comme l'a décrit le Dr Walter Cannon, professeur à Harvard, le corps est équipé de ce qu'il appelle une « réaction de stress », connue également sous le nom de réaction d'attaque ou de fuite, un mécanisme de survie qui se déclenche quand le cerveau se sent menacé. Quand cette cascade hormonale est déclenchée par une pensée ou une émotion mentale, telle que la peur, l'axe hypothalamo-pituito-surrénal (HPS) est activé, et stimule alors le système nerveux sympathique pour qu'il entre en suractivité et augmente le cortisol du corps et les niveaux d'adrénaline. Si le corps continue à s'abreuver de ces hormones de stress au fil du temps, des symptômes physiques peuvent se manifester et le prédisposer à la maladie"

"Le corps possède également une réaction compensatoire de relaxation (...) Ce n'est que dans cet état de calme et de relaxation qu'il peut se réparer"

"Le biologiste évolutionniste Robert Trivers affirme que ce que le cerveau s'attend à voir dans un proche avenir affecte son état physiologique. Il suggère que les malades d'Alzheimer ne réagissent pas aux placebos parce qu'ils sont incapables d'anticiper le futur, et que leur esprit ne peut donc pas s'y préparer physiologiquement"
"Quel que soit le mécanisme, il est évident que le corps et l'esprit communiquent par le biais des hormones et des neurotransmetteurs qui émanent du cerveau, puisqu'ils laissent le cerveau adresser un signe aux autres parties du corps. Il n'est donc pas surprenant que ce que nous pensons et ressentons puisse se traduire par des changements physiologiques dans le reste du corps"

"Je découvris que presque tous les essais cliniques établissaient un effet placebo, mais que certains états de santé semblaient y être plus sensibles que d'autres"
"Mais les placebos permettent-t-il de traiter des cancers, des crises cardiaques, des attaques cérébrales, des insuffisances hépatiques, des maladies rénales ? (...) Dans ce genre de maladie mettant la vie en danger, on étudie généralement les nouveaux traitements par rapport aux traitements ordinaires qui existent déjà et qui se sont révélés avoir un minimum d'efficacité. Il est donc difficile de connaître les limites de ce qui répondra ou non à un placebo"


Le plus sûr moyen de vous rendre malade, et d'empêcher la rémission


"Il a été prouvé scientifiquement que se concentrer sur la maladie vous rend malade (...) Plus vous vous focalisez sur les multitudes façons dont le corps peut se démanteler, plus vous aurez de chance d'expérimenter des symptômes physiques. Les scientifiques donnent le nom d'« effet nocébo » à ce phénomène"
"Les patients d'un groupe de contrôle pour un nouveau médicament de chimiothérapie n'avaient reçu rien d'autre qu'une solution saline, mais avaient été avertis que ce pourrait être le vrai médicament ; 30 % d'entre eux perdirent leurs cheveux"
"Au cours d'une étude, on donna aussi à des asthmatique une solution saline sans danger, en leur disant qu'elle contenait des allergènes irritants. Non seulement leur respiration devint sifflante et il manquèrent d'air, mais leurs bronches se contractèrent véritablement. Les patients qui souffraient d'un asthme important se sentirent mieux après avoir reçu la même solution inerte qui, leur avait-on dit, les soulagerait"

"Le psychiatre Bennett Braun décrit plusieurs cas similaires. Par exemple, Timmy buvait du jus d'orange sans problème. Mais Timmy ne représentait qu'un personnage parmi les multiples personnalités du patient, et tandis qu'il pouvait boire du jus d'orange sans répercussion, toutes les autres personnalités y étaient allergiques et développaient de l'urticaire à la moindre gorgée. Cependant, si Tommy réapparaissait en plein milieu d'une crise d'allergie, les démangeaisons se calmaient instantanément, et les cloques emplies d'eau commençaient à se résorber"
"Le simple fait de suggérer que le patient pourrait ressentir des symptômes négatifs en réaction au médicament (ou à la pilule de sucre) peut devenir une prophétie qui se concrétise"
"En d'autres termes, le pouvoir de la suggestion est puissant"

"Il se trouve que bien que vous ne puissiez changer votre ADN, vous avez la possibilité d'utiliser le pouvoir de votre esprit pour modifier la manière dont il s'exprime"
"L'étude de l'épigénétique découvre de nouvelles théories qui remettent en question toute la notion de déterminisme génétique. Les scientifiques pensent maintenant que les signes externes – tels la nutrition, l'environnement dans lequel nous vivons, et même les pensées et les émotions – peuvent influencer les protéines régulatrices qui pourraient déterminer certaines manières dont s'exprime l'ADN"

"Il s'avère que changer vos pensées peut réellement changer la manière dont communique votre cerveau avec le reste du corps, et donc modifier la biochimie du corps"
"Les biologistes supposaient que nous avions un minimum de 120.000 gènes, un gène pour chaque protéine fabriquée dans le corps. Les chercheurs furent donc époustouflés en découvrant que nous n'avons approximativement que 25.000 gènes qui peuvent s'exprimer de multiples manières"
"En fait, nous savons maintenant que chacun de ces 25.000 gènes peut s'exprimer d'au moins 30.000 façons différentes, via  les protéines régulatrices qui sont influencées par les signaux environnementaux"
"Moins de 2 % des maladies, telles que la fibrose kystique, la maladie de Huntington et la thalassémie Bêta, dérivent d'un seul gène défectueux, et environ 5 % de patients atteints de cancers et de troubles cardiaques peuvent attribuer leur maladie à l'hérédité"

"Que les cellules soient dans notre corps ou dans la boîte de Pétri n'a aucune importance. Le milieu de culture des cellules de notre corps est le sang qui les les baigne et les nourrit. Changer la composition du sang revient à changer le milieu de culture des cellules. Alors, qui contrôle la composition du sang ? Le cerveau est le chimiste qui modifie l'environnement auquel sont exposées les cellules. Le cerveau libère des neuropeptides, des hormones, des facteurs de croissance et autres substances chimiques, comme quand on ajoute des substances chimiques dans une boîte de Pétri à l'aide d'une pipette, changeant ainsi le milieu cellulaire"
"Le Dr Bruce Lipton expliqua que le cerveau est perception, mais que l'esprit est interprétation (...) Vous pouvez ouvrir les yeux et voir une personne ; c'est la perception objective de votre cerveau. Votre esprit peut ensuite reconnaître cette personne comme quelqu'un que vous aimez ; c'est l'interprétation de l'esprit"
"Tout est une question d'hormones et de neurotransmetteurs qu'expulse le cerveau, en fonction de son interprétation de ce qui est positif (comme pour l'effet placebo) ou négatif (comme pour l'effet nocebo). Quand nos croyances sont tournées vers l'espoir et l'optimisme, l'esprit libère des substances chimiques qui mettent le corps dans un état de repos physiologique"
"Quand les réactions de stress sont activées, le corps n'est pas concerné par des solutions à long terme comme la régénération cellulaire, l'auto-réparation et la lutte contre les effets du vieillissement"

"Nos parents façonnent aussi les croyances qui résident dans notre subconscient. Les pensées négatives que nous observons chez eux peuvent se programmer involontairement dans notre subconscient dans l'enfance"
"Même si le conscient de votre moi adulte est empli de pensées positives et optimistes, vous fonctionnez à partir du subconscient 95 % du temps"
"Le pouvoir du subconscient explique pourquoi la pensée positive ne fonctionne que jusqu'à un certain point"
"Pour effectuer des changements durables dans les croyances, vous devez changer vos croyances, non pas au niveau du conscient, mais au niveau du subconscient"

"En tant qu'enfant, nous avons généralement appris que quand le corps tombe malade, nous devons aller chez le médecin pour être traités (...) Il n'y a rien de mal à choisir ces solutions, mais elles alimentent les croyances erronées de l'enfant que le corps est dépendant de traitements venant de l'extérieur"
"Si vous vous sentez impuissant ou découragé, ne désespérez pas. La bonne nouvelle est que les croyances négatives sur la santé, qui déclenchent des effets nocebos entraînant une mauvaise santé, peuvent être reprogrammées"

"Dans Spontaneous Healing (« Guérison spontanée »), le Dr Andrew Weil soutient que certains médecins s'engagent involontairement dans ce qu'il appelle le « maléfice médical ». Quand nous disons au patient qu'il a une maladie « chronique », « incurable » ou « en phase terminale », nous sommes peut-être en train de programmer leur inconscient avec des croyances négatives et d'activer une réaction de stress qui fait plus de mal que de bien"
"Mais si le patient fait partie des 1/10 qui ne meurt pas, lui avons-nous fait une faveur en l'avertissant d'une situation qui peut ne jamais se produire ? Notre désir pour une divulgation complète vaut-il la peine de détruire l'espoir et d'anéantir les croyances, afin que nos patients soient « réalistes sur l'issue de leur pronostic » ?"
"L'honnêteté et la collaboration sont les pierres angulaires de la relation médecin-patient et ne doivent pas être falsifiées (...) Ce que je remets en cause est la manière de délivrer les informations. Ne serait-il pas sensé - tant pour les guérisseurs que pour les patients – de modifier notre façon de penser et de communiquer, afin de donner ses chances au corps de retrouver une santé optimale ?"


Le facteur de guérison qui peut faire toute la différence


"Je tiens à préciser que, quand je parle de la capacité du corps à se réparer lui-même, je ne suggère en aucun cas que nous devrions négliger les avancées que nous offre la médecine actuelle. Même si je pense que notre corps a une capacité remarquable d'auto-réparation, je pense aussi que nous ne devons pas nous attendre à ce qu'il fasse tout le travail, et qu'il peut parfois s'effondrer si nous lui laissons tout faire"
"Les scientifiques affirment que si le patient s'administrait lui-même un placebo sans la participation d'un médecin, ce ne serait pas suffisant – que pour être vraiment efficace, le placebo doit être remis par quelqu'un en qui le patient place une grande confiance"
"La pilule placebo ou l'injection saline est un outil merveilleux pour isoler ce qui reste habituellement en arrière-plan, pour sortir de la médication et des procédures de la médecine, et vraiment étudier l'acte qui consiste à prendre soin des autres. C'est cela, je pense, que nous mesurons quand nous étudions les effets placebos"

"Le Dr Lawrence Egbert entreprit une étude à l'école médicale d'Harvard, qui fut publiée dans le New England Journal of Medicine (...) Les patients du premier groupe, accompagnés par les anesthésistes optimistes, n'eurent besoin que d'une demi-dose d'analgésiques et purent quitter l'hôpital 2,6 jours plus tôt en moyenne"
"Le Dr K.B. Thomas mena en 1987 une étude pour déterminer si l'attitude positive d'un médecin affectait les résultats des patients (...) L'étude démontra que la guérison du patient pouvait être renforcée par certaines paroles, qui lui suggéraient qu'il « irait mieux dans quelques jours » et, s'il recevait un traitement, que « le traitement l'aiderait certainement à se sentir mieux ». En revanche, les paroles négatives comme « je ne suis pas sûr que le traitement que je vais vous donner fera de l'effet » aboutirent à un délai de guérison plus long"
"Les croyances de votre médecin ont aussi leur importance. Dans une étude publiée dans The Lancet, qui étudiait le rôle des endorphines et la manière dont les placebos soulagent la douleur (...) Dans une autre étude réalisée par l'Institut national de santé mentale (...) Il ne s'agissait pas seulement du rapport émotionnel qui s'établissait entre le médecin et le patient. Il s'avéra que ce que le médecin pensait du pronostic du patient se révélait tout aussi crucial. S'il pensait que le patient allait se sentir mieux, celui-ci avait plus de chance de guérir que s'il n'inspirait pas ce genre de positivité. Ces découvertes liées aux croyances des médecins ont depuis été reprises dans de nombreuses autres études, dans le domaine de la santé mentale comme dans d'autres domaines"

"Comme l'explique Ted Kaptchuk, ce que l'effet placebo nous a appris, c'est qu'il exclut les traitements réels auxquels nous donnons le pouvoir de guérir – antibiotiques, chirurgie du genou, antidépresseurs, antalgiques, opération du sein –, ramenant la médecine à un procédé thérapeutique qui ne se rattache pas directement aux pilules ou à la chirurgie"
"Quand un patient qui associe le médecin à des pensées positives se sent accueilli, mis en confiance, rassuré et aimé, la réaction de stress est avortée. La réaction de relaxation est induite. Le patient commence immédiatement à se sentir mieux"
"Dans cet état de détente, le corps peut se préparer pour ce qu'il fait de mieux : tout mettre en œuvre pour se guérir"

"Bien que leur intention soit bonne, il arrive trop souvent que médecins et infirmiers, ne prodiguent pas de soins attentifs et bienveillants à leurs patients, et puissent même s'autoriser à être si surchargés de travail et si épuisés, qu'il nuisent carrément à leurs patients"
"Si vous devez attendre deux heures dans une salle d'attente bondée, pour ne passer que sept minutes et demie devant un médecin épuisé qui vous coupe la parole, oublie votre nom, ne vous tend jamais la main et vous fait peur avec un pronostic déconcertant, vous pouvez être certain que votre réaction de stress sera activée"
"Il est temps de ramener la bienveillance dans les soins prodigués"

"En tant que médecin, je pense qu'il est de notre responsabilité de considérer que nous pouvons faciliter le processus en aidant nos patients à garder des pensées positives et à repousser les négatives, afin de limiter les réactions de stress et de déclencher les réactions de relaxation qui aident le corps à se guérir et à éviter d'autres dommages. Il est possible que cet acte d'amour et de service ait des effets beaucoup plus profonds que tout médicament ou intervention chirurgicale"

"En tant que médecins, on nous enseigne à sacrifier nos propres besoins pour servir autrui (...) et nous finissons souvent par être malades, physiquement, émotionnellement et spirituellement"
"Il est impossible d'être complètement présent pour nos patients, d'ouvrir notre cœur le plus largement possible et de servir du mieux que nous le pouvons s'il ne nous reste plus rien à donner. Si les médecins pouvaient être des modèles en matière de prise en charge de leur propre santé, afin que les patients puissent prendre modèle sur eux, le système changerait radicalement"

15 manières dont les guérisseurs peuvent enrichir leur art :

1- Écouter.
2- Ouvrir leur cœur.
3- Établir un contact visuel.
4- Retirer la main de la poignée de la porte et s'asseoir.
5- Être présent.
6- Apporter un toucher apaisant.
7- Inviter le patient à être votre partenaire.
8- Éviter le jugement.
9- Éduquer, mais pas imposer.
10- Choisir ses mots avec attention et rester optimiste.
11- Faire confiance à l'intuition du patient.
12- Être respectueux des autres praticiens qui traitent votre patient.
13- Rassurer votre patient sur le fait qu'il n'est pas tout seul.
14- Encourager la libération du stress et laisser votre présence l'apaiser.
15- Offrir de l'espoir parce que, quelle que soit la sinistre réalité, une rémission spontanée reste toujours possible.

"Selon la perception de la médecine conventionnelle, nous donnons le nom de « charlatanisme » à tout ce qui ne surpasse pas un placebo. Mais n'avons-nous pas perdu de vue le véritable but ? Je suggère que nous reconsidérions nos critères d'évaluation en ce qui concerne l'efficacité des traitements médicaux. Si le patient se sent mieux, est-il vraiment important de savoir si le traitement est meilleur qu'un placebo ? La résolution des symptômes et la guérison de la maladie maladie ne sont-elles pas le but ultime ? La manière dont nous avons atteint ce but est-elle vraiment importante ?"

"En tant que professionnels de santé, nous bénéficions d'une chance sacrée. Nous avons le pouvoir de stimuler les réactions de relaxation chez nos patients et de faire ainsi partie du processus de guérison. À plus d'un titre, et pas seulement avec des médicaments ou des opérations chirurgicales"
"Sans le pouvoir de guérison de l'écoute, du toucher bienveillant, du soutien attentif et de l'intention de guérison, qu'avons-nous à proposer aux patients au-delà de la technologie automatique ?"
"Si vous devez faire face à une maladie, veillez à rechercher le soutien attentif dont vous avez besoin. Il ne suffit pas de trouver le meilleur chirurgien ou le médecin de l'université la plus renommée (...) Vous pourriez avoir besoin de toute une équipe qui croit en vous, vous propose les outils de leurs différentes boîte à outils, et vous aide à préparer votre corps aux miracles"
"J'ai aussi entendu des médecins ridiculiser des patients qui recherchaient l'aide de traitements alternatifs ou homéopathiques, manquant de respect tant envers les patients qu'envers les praticiens alternatifs"
"Les soins de santé fonctionnent bien plus efficacement quand les équipes travaillent ensemble et s'engagent à servir avant tout le patient, sans égo, sans compétition, et sans jeux de pouvoir inutiles"

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Redéfinir la santé


"Si certains fanas de diététique sont tout aussi susceptibles de tomber malade que les « patates de canapé », je dois en conclure que quelque chose n'est pas juste dans notre définition de ce qui constitue un mode de vie sain"
"J'ai maintenant la conviction que le domaine purement physique et biochimique de la maladie – la partie que vous pouvez diagnostiquer lors des examens de laboratoire, voir sur des études radiologiques, et expliquer dans des boîtes de Pétri sous microscope, cette partie qui tire bénéfice de l'alimentation, de l'exercice, de la prévention des toxines et des effets positifs sur le corps de la médecine fonctionnelle - ne représente qu'une partie de l'équation"

"L'impression que j'avais sur ce qui prédispose le corps à la santé et ce qui nous rend vraiment malade, devint plus claire à l'époque où je travaillais dans une formation de médecine intégrative"
"Je fus en admiration devant mes nouveaux patients. C'étaient les personnes les plus sensibilisées à la santé que j'avais eu le privilège de servir (...) Ils étaient des preuves vivantes dans le domaine de la santé, avec des peaux rayonnantes et des corps magnifiques, et la force de vie émanait de leur corps. Cependant, certains étaient de plus en plus malades. J'étais déconcertée ! D'après tout ce que j'avais appris à la faculté de médecine, ces personnes auraient dû être en parfaite santé. Pourquoi donc tant de patients « sains » souffraient ?"
"Je ne pouvais trouver une explication biochimique à la raison pour laquelle ces patients ne se sentaient pas débordants d'énergie (...) Il restait une grosse pièce manquante au puzzle de guérison"
"C'est alors que j'eus l'idée de changer le formulaire d'admission de mes patients. Au lieu de limiter mes questions à leur historique médical (...) j'ajoutai une longue liste de questions sur tous les autres aspects de leur vie. Ce que j'appris me fascina"

"Quelque chose vous empêche-t-il d'être vous-même d'une manière la plus authentique et vitale possible ? (...) Qu'appréciez-vous dans votre vie ? (...) Êtes-vous épanoui au travail ? Vous sentez-vous en harmonie avec le but de votre vie ? (...) Si votre grand-mère fée pouvez changer quelque chose à votre vie, quel serait votre souhait ?"
"Généralement, quand ils répondaient à la question du formulaire « Qu'est-ce qui vous manque dans la vie ? », la liste était longue"
"Quelque chose se passait, qui n'avait rien à voir avec les légumes, les exercices ou les vitamines"

"Je finis par prendre conscience que l'accent exclusif que met le corps médical sur la biochimie du corps, souvent aux dépens de la santé de l'esprit, portait un grave préjudice aux patients"
"Nous savons tous que le stress nous est nuisible, mais toujours avec un vague « que voulez-vous que j'y fasse ? » en arrière-plan"
"J'avais observé comment certains facteurs émotionnels de stress comme la solitude, la frustration au travail, la colère liée à un trauma passé, les soucis financiers et la peur pouvaient conduire à la maladie"
"Les preuves scientifiques que je découvrais prouvaient la justesse de ma théorie. Chacun de ces aspects (vos relations, votre travail, l'expression de votre créativité, votre vie spirituelle, votre vie sexuelle, etc.) pouvait soit vous stresser, soit vous relaxer"
"Soutenir la santé du corps sans encourager la santé de l'esprit n'est qu'une tentative futile"

"La définition courante du mot « santé » ne se préoccupe pas de savoir si vous êtes satisfait à votre travail, heureux en couple, ou entouré d'un réseau de gens qui vous aiment"
"Un grand nombre de ces patients, qui techniquement se portent bien, mais qui se sentent malade, souffrent des conséquences physiologiques de réactions de stress répétées qui détruisent progressivement le corps. Si le stress sous-jacent n'est pas libéré, ils tombent souvent réellement malades. Cependant, le corps médical ne semble pas reconnaître ce fait. Ils vous disent que ces symptômes physiques sont « tous dans votre tête ». Et ils n'ont pas tout à fait tort. Cela commence dans la tête, puis se transmet au corps"

"Vos pensées sont puissantes. Votre esprit conscient (qui se trouve dans votre cerveau antérieur) sait que vous avez peur, mais votre cerveau reptilien (la zone près du tronc cérébral qui abrite l'hypothalamus) ne peut faire la différence entre une pensée de peur, abstraite, et une réelle menace pour la vie ; il pense que vous êtes sur le point de mourir, et cela stimule la réaction de stress"

"Quand votre corps est plongé au milieu d'une réaction de stress, ses fonctions de maintenance et de réparation s'arrêtent soudainement. Ces réactions de stress ont été conçues pour ne se déclencher que dans de rares occasions. Un corps sain est censé être la plupart du temps dans un état détendu de repos physiologique"
"Les sentiments comme la peur, l'anxiété, la colère, la frustration, le ressentiment et les autres émotions négatives, activent l'axe HHS"
"Quand l'hypothalamus est activé, il actionne aussi le système nerveux sympathique (la réaction d'attaque ou de fuite), poussant les glandes surrénales à libérer l'épinéphrine et la norépinéphrine, qui augmentent le pouls et la pression sanguine"
"L'acidité de l'estomac augmente et les enzymes digestives diminuent, engendrant souvent des contractions de l'œsophage, des diarrhées ou de la constipation"
"Le corps ignore le le sommeil, la digestion et la reproduction et se concentre essentiellement sur la course, la respiration, la pensée et l'apport d'oxygène et d'énergie afin de vous mettre en sécurité"

"Quand vous vous sentez optimiste, plein d'espoir, aimé et soutenu, en harmonie avec votre vie créative et professionnelle, spirituellement nourri ou sexuellement connecté à une autre personne, la réaction de relaxation prend la place de la réaction de stress"


La solitude empoisonne le corps

"Laissez-moi vous ramener à Roseto, en Pennsylvanie, en 1961, une ville ou une communauté d'immigrés italiens s'était établie dans une enclave qui recréait le Vieux Pays dans le Nouveau Monde"
"En tant que communauté de nouveaux immigrants, entourés de voisins Anglais et Gallois qui considèrent les Italiens d'un mauvais œil, les gens de Roseto sont obligés en 1961, de former une communauté solidaire. Les foyers composés de différentes générations sont la norme. Tout le monde va à l'église ensemble. L'éthique de travail de la communauté est puissante"
"Cette petite ville de Pennsylvanie aurait pu passer inaperçue pour le reste du monde, si elle n'avait pas attiré l'attention du Dr Stewart Wolf (...) Le médecin local se mit à réfléchir sur le fait qu'il était étrange que les maladies cardiaques semblaient bien moins dominantes dans la petite ville de Roseto que dans la ville voisine de Bangor"
"Le docteur Wolf entreprit des recherches chez lui, en rassemblant les certificats de décès de Roseto, et en les comparant avec ceux des villes voisine sur une période de sept ans (...) Le taux de décès, quelle qu'en soit la cause, était de 30 à 35 fois inférieur à la moyenne à Roseto"
"Il engagea 11 diététiciens pour suivre les gens de Roseto dans les épiceries et observer comment ils cuisinaient. Mais ce n'était pas cela. Ne pouvant se permettre l'achat d'huile d'olive – l'option la plus saine – les gens de Roseto cuisinaient avec du lard (...) La plupart étaient sédentaires, et un grand nombre d'entre eux étaient obèses"
"Mais ceux qui venaient du même village, et qui avaient ensuite essaimé dans tout le pays, n'étaient pas en meilleure santé que la moyenne. La génétique ne pouvait donc pas être la cause"
"Le Dr Wolf comprit finalement que, si ce n'était pas leur alimentation, leur géographie, leurs gènes ou la qualité de leurs soins de santé, il devait y avoir quelque chose qui les protégeait des maladies. Il en conclut qu'une communauté dont les membres sont étroitement liés et se soutiennent était un meilleur outil de prévision des maladies cardiaques que les niveaux de cholestérol ou l'usage du tabac"

"Quand vous manquez du soutien d'une communauté, et que vous sentez que vous devez vous débrouiller seul dans la vie, les responsabilités quotidiennes peuvent déclencher de l'anxiété que le cerveau percevra comme une menace"
"Des études similaires réalisées au Pérou, en Israël, à Bornéo et autres, ont confirmé ce que les chercheurs avaient découvert dans le petit village de Pennsylvanie, à savoir qu'une communauté de gens aimants peut davantage affecter votre santé que ce que vous mangez, les exercices que vous faites, et vos bonnes ou mauvaises habitudes liées à la santé"
"Une étude menée à Harvard sur la vie d'environ 3000 citoyens seniors montra que ceux qui sortaient ensemble pour aller dîner, jouer aux cartes (...) vivaient en moyenne deux ans et demi de plus que leurs pairs solitaires"

"Une étude réalisée par la Fondation de santé publique de Californie, et qui fut publié dans l'American Journal of Public Health, remarqua une forte association entre la participation à des services religieux et un taux moindre de mortalité chez 5286 résidents d'Alamada County sur une période de 28 ans"
"Les personnes religieuses ont tendance à mieux se comporter que leurs pairs non croyants (...) mais ce fait à lui seul, n'explique pas la différence (...) Une communauté religieuse prévient l'isolement et est le gage d'une meilleure santé"
"La foi en un pouvoir supérieur induit des émotions positives qui neutralisent le stress et contribuent à l'état de repos physiologique nécessaire au corps pour se réparer. Les gens qui ont foi en un pouvoir supérieur ont probablement plus de chance d'avoir une meilleure santé, parce qu'ils sont plus aptes à trouver un sens à une perte ou un traumatisme quand ils y sont confrontés"
"Les gens chez qui la religion engendre des sentiments de culpabilité, de honte, de répression, et la peur des récriminations d'un Dieu vengeur, sont plus enclins à déclencher des réactions de stress répétitives, qui entraînent une mauvaise santé"

"L'isolement social chronique peut mener à la solitude, et de multiples études ont montré que la solitude peut déclencher des réactions de stress dans le corps, les mêmes réactions d'attaque ou de fuite que peut provoquer la peur de subir des lésions corporelles"
"Il s'avère que le psychologue John Cacioppo, qui a dédié son travail à l'étude des effets de l'isolement social et de la solitude sur le corps, convient que trouver un remède à la solitude est aussi bon pour votre santé que l'abandon de la cigarette"
"On a constaté aussi que les personnes seules ont des taux plus élevés de maladie cardiaques, de cancer du sein, de maladie d'Alzheimer et de pensées suicidaires. La solitude affecte même les taux de mortalité après un pontage coronarien"
"Cacioppo suggère que mettre fin à la solitude n'est pas tant une question de passer plus de temps avec des gens, que de changer notre attitude envers les autres. Les personnes dans la solitude ont pu finir par considérer les êtres humains comme des dangers potentiels"

"Vous savez certainement que certaines relations dans votre vie sont nuisibles pour vous, mais vous ne comprenez peut-être pas combien elles affectent la physiologie de votre corps"
"Bien que les données suggèrent que nous avons besoin de la compagnie des autres pour avoir une santé optimale, ce qu'il nous faut vraiment, ce sont des relations authentiques qui nous permettent d'être ce que nous sommes vraiment sans jugement, ni critique"
"Il est difficile de vous ouvrir aux relations si vous ne vous sentez pas en sécurité. Mettre votre cœur à nu et exposer vos points vulnérables semble être la dernière chose que vous ayez envie de faire si votre cœur a été traumatisé, comme c'est le cas pour un grand nombre d'entre nous. Mais il est essentiel de s'ouvrir. La honte, le secret et l'isolement sont les ennemis du processus de guérison"

"Selon Brenée Brown, professeure à l'Université de Houston, la différence entre culpabilité et honte tient au fait que la première implique « j'ai fait quelque chose de mal », alors que la seconde suggère « je suis mauvais ». Si la culpabilité est souvent une source de motivation pour vivre avec plus d'intégrité, la honte n'est rien d'autre qu'un poison qui entrave l'authenticité des relations. Brown recommande plutôt de rassembler tout son courage pour être vulnérable et authentique, de faire preuve de compassion envers soi-même, d'abandonner le perfectionnisme et de cultiver ce qu'elle appelle la « sincérité sans réserve », la pratique de vivre et d'aimer de tout son cœur"


Mort par surmenage


"Si vous êtes malade, vous avez sûrement conclu que votre maladie était le résultat d'un gène défectueux, d'une mauvaise alimentation, d'un manque d'exercice ou d'un déséquilibre biochimique – et c'est sans doute exact. Mais le stress au travail peut être un facteur qui y contribue, ou même qui en est responsable"
"Les Japonais sont plus conscients de l'effet du stress au travail sur leur santé. Ils ont même un terme pour le désigner – karoshi - qui est traduit par « mort par surmenage »"
"Un groupe de spécialistes de la médecine du travail et de cardiologues observèrent que les gens surmenés avaient un risque accru de mourir de maladies cardio-vasculaires ou cérébrales brusques, telles qu'une crise cardiaque ou une attaque"
"Les revendications pour cause de karoshi augmentent, tout comme les allocations de compensation"

"En réalité, la même chose se passe actuellement aux États-Unis, dans les mêmes proportions qu'au Japon et en Angleterre. L'ère de l'information nous a transformés en bourreaux de travail"
"La même sorte d'obsession pour le travail se retrouve chez environ un tiers des employés américains, qui ne prennent pas leurs congés annuels (...) De même, environ un quart des salariés britanniques ne prennent pas toutes leurs vacances, tout comme un grand nombre de Français"
"Une étude publiée en 2000 dans Psychosomatic medicine a portée sur 12 000 hommes pendant plus de neuf ans, et a conclu que ceux qui refusaient de prendre des vacances annuelles avaient 21 % plus de risques de mourir de différentes causes et 32 % de mourir d'une crise cardiaque"

"Les facteurs stressants au travail varient, mais les effets du stress affectent le corps de la même manière. Il y a le stress dû aux conflits interpersonnels (...) Il y a le stress ressenti par les gens aux métiers à haut risque (...) Il y a le stress professionnel où l'on attend de vous que vous vendiez votre âme ou sacrifiiez votre intégrité (...) Il y a aussi le stress de se sentir impuissant ou de n'avoir aucun contrôle dans le milieu du travail"
"Le cerveau reptilien perçoit la même chose dans chaque cas : la menace. La réaction de stress physiologique se déclenche"
"Du fait de la communication mentale avec le corps, via les hormones, la réaction physiologique est la même, que vous écoutiez votre patron vous critiquer, essayiez de calmer un client en colère ou d'éteindre un incendie dans un immeuble en flammes"

"La clé consiste à se rappeler que le ressenti de votre esprit au cours de la journée – la détente, la joie et la satisfaction – se traduit dans la physiologie du corps"

"Si vous pouvez exercer toute votre créativité au travail, jouissez d'une certaine autonomie et de respect, avez des objectifs clairs et des moyens d'y parvenir, êtes bien soutenu par vos collègues ; si vous pensez que votre travail est aligné sur votre intégrité, et savez que ce que vous faites aide d'autres personnes ; si vous avez un sentiment de mission et un objectif, exprimez vos dons personnels dans votre travail, recevez un bon salaire, et passez assez de temps à d'autres activités loin de votre travail, vous serez moins susceptible de ressentir le stress au travail et aurez plus de chance d'être en parfaite santé"

"Des données scientifiques montrent que l'expression créatrice peut induire des réactions de relaxation qui neutralisent les réactions de stress"
"Vous pouvez vous exprimer en rédigeant l'e-mail parfait, en développant un programme pour l'école du dimanche, en cuisinant un repas gastronomique, en assemblant des listes de disques sur votre iPod, en dansant la salsa, ou en trouvant des idées pour un nouveau produit au travail"
"L'expression créatrice libère des endorphines et d'autres neurotransmetteurs de bien-être, réduit la dépression et l'anxiété, améliore votre fonction immunitaire, soulage la douleur physique et active le système nerveux parasympathique, permettant de ce fait de diminuer votre rythme cardiaque, de baisser votre tension, de ralentir votre respiration et de réduire le cortisol"
"Comme l'a écrit la poétesse Mary Oliver : « Dis-moi, qu'as-tu prévu de faire de cette vie unique, précieuse et merveilleuse ? »"
"Si vous ne pouvez pas changer votre vie professionnelle, vous avez quand même le pouvoir de neutraliser un certain nombre d'effets négatifs que la réaction de stress inflige à votre corps, au moyen de techniques qui ont démontré scientifiquement leur efficacité dans l'activation de la réaction de relaxation et l'amélioration de votre santé"


Le bonheur est un remède préventif


"De multiples études montrent que le bonheur et la santé sont inextricablement liés"
"Il n'est pas nécessaire de souffrir de désordre mentaux importants répondant aux critères du DSM-IV pour troubles généralisés de l'anxiété ou dépressions majeures, pour que vos humeurs affectent votre santé"
"21 % d'Américains souffriront au cours de leur vie d'un trouble de l'humeur comme la dépression, 28 % souffriront d'un trouble d'anxiété, et un Américain sur cinq prend des médicaments psychiatrique, en majorité des antidépresseurs"
"Mais qu'est le bonheur exactement, et qu'a-t-il à voir avec la santé du corps ? Les chercheurs en ce domaine en donnent la définition suivante : « Appréciation globale de la vie en général ». Fondamentalement, c'est le degré de plaisir que vous prenez à la vie que vous menez"

"La dépression, par exemple, augmente votre risque de cancer, et est un facteur de risque majeur de maladie cardiaque et est lié à une variété de troubles de la douleur. Il a été démontré que l'anxiété accroît les risques de cancer et l'athérosclérose de l'artère carotide, qui prédispose aux attaques"
"Les gens avec des niveaux plus élevés de « bien-être subjectif » vivent souvent 10 ans de plus que les autres"

"La différence entre les optimistes et les pessimistes réside dans la manière permanente, intense et personnelle de percevoir les bons et les mauvais évènements"
"Étant donné que les pessimistes considèrent les mauvais évènements comme permanents (« Ce sera toujours ainsi »), intenses (« Cela va tout faire rater ») et personnels (« Tout est de ma faute »), le désespoir s'ensuit. Quand vous donnez des explications permanentes, intenses et personnelles aux mauvais évènements qui arrivent inévitablement à chacun de nous, vous pavez le chemin de mécontentement chronique et, finalement, de maladies. Les pessimistes pensent aussi que les mauvais évènements sont le résultat de leur propre incapacité. Quant aux bons évènements, ils les considèrent comme quelque chose de temporaire, de spécifique et d'indépendant de leur volonté" 
"En revanche, les optimistes mangent un tout autre pain. Ils perçoivent les mauvais évènements comme temporaires, spécifiques et extérieurs, et les bons comme permanents, intenses et résultant de leurs propre génie interne"
"Il s'avère que les patients optimistes récupèrent mieux d'un pontage coronarien, ont un système immunitaire plus sain et vivent plus longtemps. Ils se sortent beaucoup mieux des maladies comme les cancers, des maladies cardiaques et des insuffisances rénales. Les optimistes vivent aussi plus longtemps que les pessimistes"

"Martin Seligman affirme que ce qui différencie les pessimistes des optimistes est le sentiment qu'il appelle « l'impuissance acquise » (...) En présence d'évènements négatifs, la différence entre les optimistes et les pessimiste tient au fait que les premiers se ressaisissent immédiatement. Quelque chose en eux sait qu'ils atterriront toujours sur leurs pieds, même quand ils sont plongés en plein cauchemar"
"Des études montrent que quand un pessimiste est en échec (dans ses relations, sa profession ou la réalisation de ses buts personnels), il se sent impuissant, parce qu'il a l'impression que l'expérience négative durera toujours, fera tout rater et découle de sa incapacité intérieure personnelle"
"Grâce a leurs réactions plus saines face aux évènements négatifs de la vie, les optimistes ont plus de chance d'apprendre des stratégies d'adaptation saines quand ils subissent des chocs, ce qui les immunise contre les états d'impuissance"

"Les conséquences de la tristesse sur la santé ne s'expliquent pas uniquement par le fait que les gens malheureux négligent de prendre soin de leur corps"
"Toutes ces différences rendant les études sur la longévité difficiles à interpréter, il est préférable d'étudier des populations chez lesquelles un grand nombre de ces variables sont maîtrisées. C'est là qu'entre en jeu l'étude sur les religieuses (...) Elles mangeaient généralement la même nourriture fade, elles ne fumaient ni ne buvaient, elles n'étaient pas mariées, n'avaient pas de bébé et n'avaient contracté aucune maladie sexuellement transmissible (...) Malgré l'élimination des risques d'erreur liées aux variables confusionnelles, il subsistait encore de grandes différences dans la durée de vie et la santé des religieuses"
"Quand les chercheurs étudièrent l'histoire des vies de ces religieuses, ils découvrirent que 90 % des moniales les plus enthousiastes vivaient encore à l'âge de 84 ans, en comparaison des 34 % des moins heureuses (...) Les moniales joyeuses vivaient en moyenne 7,5 ans de plus que les autres. D'autres études montrent que les gens heureux vivent jusqu'à 10 ans de plus que les gens malheureux"

"Du fait de la grande quantité de cortisol qui circule en raison de la réaction de stress, la norépinéphrine, qui normalement vous rend alerte et énergique, s'épuise, vous laissant apathique et absent. Le cortisol abaisse aussi la production de dopamine, qui joue un rôle important dans l'expérience des sensations de plaisir"
"La réaction de stress réduit aussi la sérotonine, le plus important neurotransmetteur responsable de la bonne humeur. Quand les niveaux de sérotonine tombent, les niveaux de norépinéphrine chutent de plus belle, vous entraînant dans une spirale descendante"

"En examinant des sujets d'études qui se prétendaient franchement heureux, des chercheurs en ont conclu que le bonheur semble localisé dans le cortex préfrontal gauche du cerveau"
"La dopamine pourrait être le neurotransmetteur essentiel qui est associé au genre de bonheur que vous obtenez quand vous visez un objectif et le réalisez, tandis que les autres neurotransmetteurs pourraient être responsables d'autres sortes de bonheur (...) Par exemple, l'ocytocine, « l'hormone du câlin », qui joue un rôle dans la formation des couples"
"L'ocytocine active également le récepteur sérotonine qui exalte l'humeur, et inhibe les amygdales d'où naît la peur qui peut déclencher la réaction de stress. L'ocytocine stimule aussi la libération de la morphine"
"Les endorphines qui sont libérées par la glande pituitaire pendant le sport, l'amour et l'excitation, déclenchent la libération de dopamine"
"Les sensations de plaisir sensoriel stimulent également la libération d'oxyde nitrique, un vasodilatateur puissant qui accroît la circulation sanguine et qui joue un rôle important dans la protection de certains organes"

"Bien que certaines études suggèrent qu'une attitude joyeuse et un esprit combatif améliorent la survie des patients, les données suggèrent que bien qu'une attitude positive puisse prévenir la maladie, ce n'est pas toujours suffisant pour lutter contre, une fois qu'elle s'est installée"
"Probablement parce que l'effet bénéfique du bonheur relève davantage des effets psychologiques cumulatif du bonheur sur le corps, que de l'aptitude d'une humeur heureuse ou optimiste à guérir le corps une fois la maladie installée. Par exemple, il ne fait aucun doute que se sentir heureux permet de réduire l'exposition à la réaction de stress au cours de la vie, limitant ainsi les risques cardio-vasculaires. Mais si les artères coronaires sont déjà obstruées par l'athérosclérose, l'humeur positive à elle seule ne pourra probablement pas modifier cet état"
"Une autre explication de la disparité des données vient du fait que les mécanismes des maladies varient, au même degré que les mécanismes d'auto-réparation du corps"
"Pour les maladies indépendantes de la fonction immunitaire, l'humeur pourrait avoir moins d'impact sur l'issue des maladies"

"Si vous êtes un pessimiste enclin à la tristesse, ne désespérez pas. Selon certains chercheurs dans le domaine du bonheur, apprendre l'optimisme et le bonheur est possible, et vous pourrez par conséquent jouir des bienfaits de la santé physique et mentale"
"Dans La force de l'optimisme (Learned Optimism), Martin Seligman enseigne un exercice qu'il appelle ABC – un acronyme pour Adversity, Belief and Consequences (Adversité, Croyance et Conséquences) (...) Prenons par exemple le cas ou une voiture se faufile sur la place du parking que vous visiez (Adversité). Vous vous énervez et pensez : Cet automobiliste a volé ma place. C'est une façon d'agir grossière et égoïste (Croyance). Vous vous vous mettez en colère, ouvrez votre fenêtre, et vociférez contre l'autre chauffeur (Conséquence)"
"Ou bien votre meilleur ami ne vous a pas rappelé (adversité). Vous l'expliquez en pensant : Ce n'est pas étonnant, je me comporte toujours d'une façon égoïste et inconsidérée (croyance). Vous vous sentez déprimé toute la journée (conséquence)."
"Vous devez puiser dans votre dialogue intérieur, et identifier les croyances qui surgissent face à l'adversité"
"Les pessimistes pourront prendre conscience de la manière dont les croyances qui surgissent peuvent déclencher des états ou des comportements émotionnels négatifs, tandis que les optimistes pourront observer que leurs croyances des aident à surmonter rapidement l'adversité"

"Pour vous distraire des croyances pessimistes, essayez ce que les chercheurs ont appelé « la technique d'arrêt de la pensée », censée interrompre les schémas de pensée habituels, comme par exemple frapper le mur de la paume de la main en criant « stop ! » (...) ou porter un élastique autour de votre poignée et le faire claquer pour arrêter les ruminations"
"Une chose encore plus efficace que vous distraire de vos ruminations négatives, est de les contester. Pour ce faire, vous devez apprendre à argumenter avec vous-même. Puisez dans la sagesse de votre moi plus sensé, plus aimant et plus compassionnel et tentez de démontrer que vous avez tort"
"Essayez d'écarter vos croyances négatives, et si vous n'y arrivez pas, laissez-vous aller à imaginer le pire des scénarios afin de réaliser que, même si c'était vrai, les implications ne seraient probablement pas dramatiques"
"Seligman recommande aussi de ne pas adhérer à vos croyances pessimistes, en prenant conscience qu'elles ne sont que cela – des croyances et non des faits"

"50 % du bonheur est dicté par les consignes d'une génétique prédéterminée. Le bonheur est lié à l'activité du cortex préfrontal gauche du cerveau, qui, chez certains d'entre nous, est naturellement plus actif"
"La recherche semble indiquer que les circonstances de vie ne représentent que 10 % de notre bonheur. Que nous soyons en bonne santé ou malade, privilégié ou pauvre (...) à cause d'une force puissante, que les psychologues appellent « l'adaptation hédonique » (...) Quand de bons évènements se produisent, notre bonheur est stimulé, mais il n'est pas durable"
"40 % de notre bonheur n'est pas lié à notre seuil de bonheur génétique et n'est pas sujet à l'adaptation hédonique"

"Comme il est indiqué dans Authentic Happiness (« Le bonheur authentique »), Martin Seligman a mené une étude sur un groupe de personnes sérieusement dépressives (...) On les avait chargées d'accomplir une seule tâche : noter trois choses positives qui leur était arrivées ce jour-là. En l'espace de 15 jours, leur dépression diminua et elles passèrent du stade « très dépressives » au stade « moyennement à modérément dépressives ». 94 % d'entre elles affirmaient se sentir mieux !"

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Comment neutraliser la réaction de stress


"Bien que ce soit de notoriété publique maintenant, il n'y a pas si longtemps dans les années 1960, c'était une hérésie pour un médecin de suggérer que stress et maladie étaient liés"
"Curieux de savoir s'il pouvait y avoir un lien entre le stress et l'hypertension artérielle, un cardiologue de Harvard, le Dr Herbert Benson, commença à en parler à ses collègues ; la plupart pensèrent qu'il était cinglé (...) Il entendit alors parler d'un autre chercheur, Robert Keith Wallace, qui étudiait la méditation transcendantale (...) Après avoir compilé les données, ils eurent un choc. Elles étaient irréfutables. Des changements physiologiques frappants accompagnaient la méditation : une chute notable du rythme cardiaque, du rythme respiratoire et du métabolisme"
"Si une pratique de 10 à 20 minutes de méditation pouvait donner de tels résultats sur la santé, que se passait-il chez ceux qui pratiquaient une méditation avancée ? (...) Des chercheurs qui étudiaient des moines en méditation avaient apporté la preuve que ces hommes étaient capables de réduire leur rythme métabolique de 20 %, ce qui n'est habituellement possible qu'après 4 à 5h de sommeil. On put ainsi démontrer qu'il était possible de manipuler des mécanismes « involontaires » du corps, exclusivement par les activités de l'esprit"
"Il vit des moines vêtus d'un simple pagne s'enrouler de draps humides, dans les températures glaciales de l'Himalaya, au-dessus de 4500 m d'altitude. Mais au lieu de trembler de froid, d'abaisser la température du corps et de risquer la mort, les moines visualisaient du feu dans leur ventre, faisant suffisamment monter leur température corporelle pour sécher les draps humides"

"Benson voulait savoir si cette même réaction pouvait être suscitée dans des activités autres que la méditation. Il poursuivit donc ses recherches et découvrit 4 composants essentiels qui pouvaient déclencher la réaction de relaxation de manière fiable : 
1) un environnement paisible, 
2) une référence mentale, tels un mot, un, son, une phrase répétitive ou une prière, 
3) une attitude passive dénuée de jugement, et 
4) une position confortable"
"Plus tard, il découvrit que la référence mentale et l'attitude passive étaient suffisantes. Un joggeur avec une attitude passive et un mantra pouvait descendre une rue bruyante et susciter une réaction de relaxation. Il en était de même pour les pratiquants de yoga ou de qi gong, les randonneurs, les nageurs, les adeptes du tricot ou de l'aviron, qu'ils soient assis, debout ou en train de chanter"

COMMENT SUSCITER LA RÉACTION DE RELAXATION
1. Choisissez un mot, une courte phrase ou une prière clé.
2. Asseyez-vous tranquillement dans une position confortable.
3. Fermez les yeux.
4. Détendez vos muscles, en commençant par les pieds et en remontant.
5. Respirez lentement et naturellement, tout en récitant votre mot, son, phrase ou prière, silencieusement lors de l'expiration.
6. Adoptez une attitude passive. Ne vous inquiétez pas de savoir si vous faites bien ou non.
7. Poursuivez ainsi 10 à 20 minutes.
8. Ne vous levez pas immédiatement.
9. Pratiquez cette technique 1 ou 2 fois par jour (...) Cette technique s'est avérée très efficace pour déclencher la réaction de relaxation et améliorer la santé.

"Si vous êtes quelqu'un qui, comme moi, cherche à se dépasser, habituée à des tâches multiples et réalisant des douzaines de tâches dans la journée, je sais que la méditation peut vous apparaître comme une grande perte de temps. Mais gardez à l'esprit que la méditation est productive. Vous le faites pour votre santé. Elle est aussi importante – sinon plus – pour votre corps que d'aller au gymnase, préparer des repas et dormir suffisamment"
"Il n'est pas nécessaire de vous asseoir dans la position du lotus (...) Gardez le dos droit afin de pouvoir respirer profondément et librement. Si vous trouvez la position assise sur le sol trop inconfortable, asseyez-vous sur une chaise"
"Si vous vous prenez à penser à des souvenirs, à faire des plans ou à rêver, l'enseignant de méditation Jack Lornfield suggère d'éviter de vous juger, et de les nommer tout haut : « Bonjour, souvenir », « Bonjour, plans », puis de revenir au moment présent, en vous concentrant sur la respiration"
"Pour contourner les images distrayantes qui peuvent apparaître dans votre esprit, vous pouvez aussi scanner votre corps pour repérer les zones qui ne sont pas détendues et diriger votre respiration sur ces tensions. Visualisez votre respiration comme une lumière d'or, qui vient toucher ces zones contractées et les remplir de relaxation"
"Le plus important est de ne pas vous juger quand vous apprenez à méditer (...) Soyez doux avec vous-même, et félicitez-vous pour tout progrès que vous constatez (...) Comme pour toute chose, il faut de la pratique"

"Il n'y a pas que la méditation qui interrompe la réaction de stress et apaise le corps. Comme nous l'avons vu, l'expression créatrice, le plaisir sexuel, le fait d'être avec des personnes que vous aimez, de passer du temps dans votre communauté spirituelle, de faire un travail qui nourrit votre âme, et d'autres activités relaxantes comme rire, jouer avec vos animaux, tenir un journal, prier, faire une sieste, pratiquer le yoga"
"Vous ne pouvez vous permettre de quitter votre travail stressant ? Vous n'êtes pas prêt à mettre fin à un mariage malheureux ? (...) Je vous conseille plutôt, si vous êtes exposé à des facteurs de stress que vous ne pouvez changer, ou n'êtes pas prêt à changer, de donner la priorité à des activités qui déclenchent la réaction de relaxation, pour pouvoir contrebalancer le stress dans votre vie"

"Dans la troisième partie de ce livre, je vous enseignerai les six étapes pour vous guérir, afin que vous soyez capable de rédiger votre propre ordonnance (...) Bien que rédiger votre ordonnance puisse certainement augmenter la capacité de votre corps à se régénérer quand quelque chose tourne mal, je ne veux pas que vous risquiez votre vie en retardant un traitement si vous souffrez d'une maladie qui pourrait mettre en danger l'un de vos membres ou votre vie. Cela dit, je vous recommande fortement ce processus en tant que traitement adjacent, parallèlement à tout programme de traitement médical"


Autotraitement radical


"Ayant grandi avec un père praticien, je pensais que seuls les médecins pouvaient guérir les malades. Je ne croyais pas que ces derniers pouvaient se guérir eux-mêmes"
"Herbert Benson préconisait l'idée de ce qu'il appelle le « tabouret à 3 pieds » de la guérison. L'un des pieds est la médication, le deuxième la chirurgie et autres procédures médicales, et le troisième la prise en charge de ses propres soins"
"J'estime que l'on ne devrait même pas attribuer 2 pieds complets du tabouret de santé à la médication et à la chirurgie, mais que l'auto-traitement ou, comme je l'appelle « l'auto-traitement radical », devrait supporter beaucoup plus qu'un tiers du poids"
"L'auto-traitement radical implique aussi certaines exigences comme établir des limites, vivre en alignement avec votre vérité, vous entourer d'amour, avoir un sentiment de connexion, et passer du temps à faire ce que vous aimez"
"Le temps est venu d'un sérieux changement de paradigme, avec des médecins qui jouent le rôle d'éducateurs"
"Après avoir fait de notre mieux pour diagnostiquer, éduquer et délivrer les traitements de médecine traditionnelle qu'ont choisi les patients, nous serons sans doute relégués au second rang, tandis que le patient occupera le siège conducteur, et nous serons à son service comme des consultants à qui l'on fait confiance, et non comme les maîtres du corps"

"Durant ma formation médicale, plusieurs modèles de bien-être m'avaient été présentés : diagrammes circulaires et pyramides qui parlaient de la nutrition, exercices, santé sociale, santé mentale, etc. La plupart des modèles considéraient le corps comme la fondation sur laquelle était érigé tout le reste. Mais quelque chose m'avait toujours frappée dans ces modèles. Non seulement je me demandais si le corps était vraiment la base sur laquelle tout le reste reposait, mais je ne comprenais pas vraiment le fait de séparer des morceaux de bien-être comme on coupait des tranches de gâteau. J'imaginais quelque chose de plus étroitement lié, où tous les aspects de la santé étaient reliés entre eux et où le corps était la somme totale de l'équilibre de tous les aspects d'une vie saine globale"
"Un cairn bien construit peut supporter le ressac des vagues sur lui, et pourtant, le simple fait de bouger une pierre peut le déséquilibrer et faire s'écrouler toute la structure. Chaque pierre dépend des autres pour la stabilité. Comme un cairn, le corps est majestueusement fort et résistant, tout en étant fragile et facile à déséquilibrer. Si la santé globale est une pile de pierres en équilibre, le corps est la pierre au sommet, la position la plus précaire, celle la plus susceptible de chuter si d'autres pierres sont déplacées. Et comme je l'ai appris durant mon propre voyage de guérison, la pierre de fondation, celle sur laquelle tout le reste repose, est votre lumière pilote intérieure, la connaissance intérieure, la sagesse curative de votre corps et de votre âme, qui sait ce qui est vrai pour vous et qui vous guide"


"Le cairn de santé globale est entouré de la « Bulle de guérison » d'amour, de gratitude, de service et de plaisir – la colle qui, je pense, maintient le tout en équilibre"
"Chaque pierre du cairn de la santé globale est vitale pour le processus de guérison, et la bulle de guérison contribue à établir un milieu hormonal sain qui fournit la boîte de Pétri parfaite pour que notre esprit change afin que nos cellules puissent guérir"
"Si vous ne cessez de vous répéter que vous êtes gros, laid, intoxiqué, inadapté, malade, boiteux, indiscipliné ou sans valeur, ce processus ne fonctionnera pas. Vous devez pratiquer la bienveillance radicale envers vous-même"
"Le seul moyen de vraiment guérir est de vous engager dans une prise en charge personnelle radicale, née d'un amour et d'une compassion authentique pour vous-même"

"Dans le prochain chapitre, je vous enseignerai le processus en six étapes que j'utilise avec mes patients et qui a abouti à des rémissions spontanées"
"Pour beaucoup, suivre ce processus révèle des zones d'ombre qu'ils abritaient peut-être depuis des années"
"En général, vous devez passer par la déconstruction pour vous reconstruire"
"Toutefois, si vous n'êtes pas prêt, ne vous inquiétez pas, vous avez déjà appris beaucoup sur ce que vous pourriez changer dans votre vie pour optimiser votre santé, et si le temps n'est pas encore venu de creuser un peu plus, ce n'est pas un problème (...) Si par contre vous êtes prêt à approfondir, je vous encourage à rechercher le soutien de quelqu'un en qui vous avez confiance (...) un thérapeute, un conseiller, un psychiatre..."
"Je voudrais aussi vous encourager à ressentir une compassion infinie pour vous-même durant ce processus. Ce ne doit pas être un prétexte pour vous culpabiliser ou vous rendre malade de honte. C'est une occasion de mettre en lumière ce qui pourrait être à la base de votre maladie, afin de pouvoir entreprendre des changements dans votre vie, visant à optimiser les chances de votre corps à se sentir plein d'énergie."


Six étapes pour vous guérir


"Pourquoi tout le monde n'arrive-t-il pas à se guérir ? Pourquoi des personnes expérimentent-elles une rémission spontanée et d'autres pas ?"
"Tout ce que je peux affirmer est ceci : quand mes patients ont été courageux, optimistes et ont accepté de faire tout ce qu'il faut pour guérir, des exploits d'auto-réparation qui semblent miraculeux se sont parfois produit"
"Que vous réussissiez ou non à soigner votre corps, je vous garantis que votre vie s'améliorera si vous suivez les étapes que je suis sur le point de vous enseigner"

ÉTAPE 1 - CROYEZ QUE VOUS POUVEZ VOUS GUÉRIR

"Pendant longtemps, les gens ont cru qu'il était physiquement impossible pour un être humain de parcourir 1,5 km en moins de 4 minutes (...) Cette limite de 4 minutes semblait ériger une véritable barrière psychologique que personne ne pouvait franchir. C'était comme si le corps ne pouvait pas la laisser passer, du fait même que l'esprit cultivait cette croyance (...) Maintenant que cette croyance limitatrice a été détruite, pratiquement tous les athlètes qui participent à des rencontres internationales parcourent ce kilomètre et demi en moins de 4 minutes"
"Et si le fait de croire que certaines maladies ne peuvent être soignées n'était qu'une croyance limitante ? Et si vous changiez la croyance qui vous sabote et laissiez émerger la possibilité que, comme tous ceux qui ont été inscrits sous la rubrique « miracles médicaux » dans le Projet de rémission spontanée et l'étude des patients atteints de cancer de Kelly Turner, vous pourriez vous libérer de ce que les autres considèrent comme des maladies incurables ?"
"Vous rappelez-vous des moines méditants, qui pouvaient visualiser le feu dans leur ventre, et augmenter leur température corporelle ? Vous aussi, vous pouvez changer votre physiologie par le pouvoir de vos pensées"

"Essayez de vous appuyer sur la réaction de relaxation ou les autres techniques de méditation décrites au chapitre 8"
"Créez des phrases qui affirment ce que vous aimeriez ressentir dans votre corps, telles que « Je suis dans la plénitude, en bonne santé et libéré de tout symptôme »"
"Une visualisation et une affirmation détaillées encouragent le cerveau à implanter la nouvelle croyance dans le subconscient"
"Faites un effort conscient pour éviter les pensées négatives sur votre santé, telles que Je vais avoir un cancer comme ma mère ou Je suis une personne en mauvaise santé (...) Concentrez-vous sur ce que vous voulez, et non sur ce que vous ne voulez pas. Le subconscient ne sait pas traiter la négation"
"L'hypnose contourne le conscient et explore directement l'inconscient, permettant aux croyances de changer plus rapidement. Le psych-K synchronise vos cerveaux droit et gauche (...) L'EFT (...) La PNL (...) toutes sont utiles pour changer les croyances limitatrices qui vous sabotent, et pour reprogrammer le subconscient"

ÉTAPE 2 - TROUVEZ L'AIDE ADÉQUATE

"Bien que l'esprit ait le pouvoir de guérir le corps, vous ne voudrez pas faire ce voyage en solo"
"Les données scientifiques suggèrent que, si vos praticiens croient que vous allez vous remettre, vous serez plus susceptible de réussir. Sentez-vous libre de leur demander : « Croyez-vous que je vais aller mieux ? »"
"Recherchez des professionnels de santé qui se soucient vraiment de vous (...) Vous êtes plus qu'un numéro de chambre ou une partie de votre corps"

ÉTAPE 3 - ÉCOUTEZ VOTRE CORPS ET VOTRE INTUITION

"Beaucoup se sont involontairement éloignés de la sagesse de leur Lumière Pilote intérieure. La raison en est que souvent, nous n'habitons plus notre corps"
"Quand nous nous dissocions de notre corps, nous n'entendons pas les chuchotement qu'il nous adresse sous forme de signal d'alarme destiné à nous remettre sur la bonne voie"
"Essayez d'utiliser votre corps comme un point d'entrée brillant dans votre intuition, pour savoir ce qui l'aiderait à guérir"
"Souvent, nous choisissons d'ignorer les messages qui sont envoyés par notre Lumière Pilote intérieure via le corps, soit parce que nous n'écoutons pas, soit parce que nous n'aimons pas ce que les messages ont à nous dire"
"Par exemple, une toux lancinante peut être la manière de notre corps de nous dire qu'il est temps d'arrêter de fumer, mais si vous n'êtes pas prêt à le faire, vous préférerez prendre des distances avec votre Lumière Pilote intérieure"

ÉTAPE 4 - DIAGNOSTIQUEZ LES CAUSES PROFONDES DE VOTRE MALADIE

"Si vous faites partie de ces patients frustrés pour qui les médecins n'ont pas été capables d'établir un diagnostic, ne désespérez pas (...) Il ne s'agit pas de dire que vos symptômes « sont tous dans votre tête », parce qu'il est clair qu'ils sont dans votre corps. Mais si vous ressentez des symptômes que votre médecin ne peut diagnostiquer, c'est souvent parce qu'ils sont le résultat d'une stimulation répétée de la réaction de stress, qui n'est pas contrebalancée par une réaction de relaxation adéquate"
"Quand vous diagnostiquez les causes profondes de ce qui déclenche vos réactions de stress, vous êtes en mesure de comprendre comment votre corps peut souffrir à cause de votre esprit, et comment vous pouvez non seulement prévenir les réactions de stress futures, mais aussi initier les réactions de relaxation naturelles, qui se sont avérées pouvoir prévenir et soigner les maladies"
"Il n'est jamais trop tard pour réduire les réactions de stress et activer les réactions de relaxation"
"Être malade ne signifie pas obligatoirement que vous avez fait quelque chose de mal. Cela ne signifie pas non plus que vous êtes toujours la victime d'une pure malchance. La vérité se trouve quelque part entre les deux"
"Comme m'a dit un jour la Dr Christiane Northrup quand nous discutions de ce problème, « Nous sommes responsables devant nos maladies, pas de nos maladies »"
"La maladie nous donne une précieuse occasion d'examiner notre vie, sans jugement, de diagnostiquer la cause profonde qui y contribue, de nous réaligner au niveau spirituel"
"Rappelez-vous, avant de vous adonner à ses exercices, de veiller à vous entourer du soutien adéquat"

EXERCICE DE DIAGNOSTIC N°1 - QUE FAUT-IL À VOTRE CORPS POUR QU'IL GUÉRISSE ?
"Fermez les yeux et respirez profondément (...) Avec un esprit dénué de tout jugement, passez 20 minutes à écouter tranquillement ce que votre Lumière Pilote intérieure vous communique"
"Bien qu'un vrai équilibre vie/travail soit quasi impossible – beaucoup pensent que ce n'est qu'un mythe dépourvu de bon sens qui ne fait que nous inciter à rechercher la perfection et à nous sentir chroniquement incompétents –, il est important de faire attention à la manière dont nous passons notre temps et de vérifier si nous donnons la priorité à des activités qui induisent la réaction de relaxation"

EXERCICE DE DIAGNOSTIC N°2 - QUEL EST LE DEGRÉ D'ÉQUILIBRE DE VOTRE CAIRN DE SANTÉ GLOBALE ?
"Photocopiez 7 copies du cairn de santé globale (...) Chaque jour de la semaine, coloriez ou marquez les pierres du cairn que vous nourrissez. Par exemple, si vous avez médité, coloriez la pierre de la spiritualité (...) À la fin de la semaine, examinez les activités sur lesquelles vous avez concentré la majorité de votre temps et de votre énergie. Ignorez-vous les mêmes pierres chaque jour ? Votre cairn de santé globale est-il déséquilibré ?"

EXERCICE DE DIAGNOSTIC N°3 - FAITES LE DIAGNOSTIC VOUS-MÊME
"Efforcez-vous d'avoir une compassion infinie pour vous-même au cours du processus. Si vous vous apercevez que vous tombez dans des pensées négatives, faites une pause, allez chercher de l'aide, et revenez-y plus tard avec votre groupe de soutien. Veillez à toujours rester dans de bonnes dispositions envers vous-même. Quand vous répondez aux questions, concentrez-vous sur la gratitude, remplissez votre vie de plaisir et soyez votre meilleur ami. Cela vous permettra d'atténuer le sentiment désagréable que vous pourriez ressentir et de rester concentré sur ce qui fonctionne dans votre vie"

CROYANCE :
- Quelles sont mes croyances sur ma génétique et sur la façon dont mes gènes affectent ma santé ?
- Quelles sont mes croyances sur la capacité de mon corps à s'auto-réparer ? 
- Suis-je ouvert à l'idée que la cause profonde de ma maladie n'est pas purement physique ? Sinon, pourquoi ?
- Suis-je digne d'avoir une santé optimale ?
(...)

SOUTIEN :
- Est-ce que je me sens vu et entendu par mon praticien de santé ? 
- Est-ce que je demande ce dont j'ai besoin à mon praticien ? Sinon, pourquoi ?
- De quelle manière pourrais-je avoir tendance à saboter ma propre santé ?
(...)

LUMIÈRE PILOTE INTÉRIEURE :
- Quand mon intuition communique avec moi, quel est le degré de mon écoute ?
- Actuellement, y a-t-il une vérité à laquelle je refuse de faire face ?
- Sur une échelle de 1 à 10, quel degré d'amour et d'acceptation ai-je pour moi-même ?
(...)

RELATIONS :
- Quelles sont les schémas relationnels répétitifs qui continuent à se présenter dans ma vie ? 
- Y a-t-il une personne à qui je devrais accorder mon pardon ? Suis-je prêt à lui pardonner ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
- Quel degré de vulnérabilité suis-je prêt à montrer aux personnes présentes dans ma vie ?
- Est-ce que je me sens digne d'amour et d'affection ?
(...)

TRAVAIL / OBJECTIF DE VIE :
- La majorité de ma journée est-elle alignée sur mes talents et mes objectifs ? 
- Quels sont mes talents naturels ?
- Comment se sent mon corps quand je suis au travail ? Comment se sent mon esprit quand je suis au travail ?
- Si quelqu'un me tendait un microphone et me mettait face à un public le dernier jour de ma vie, que dirais-je au monde ?
- Est-ce que j'apprends des sujets utiles que je suis censé savoir dans mes activités professionnelles quotidiennes, même si je n'aime pas le travail que je fais ?
(...)

CRÉATIVITÉ :
- Qu'est-ce qui permet à ma créativité de s'exprimer librement ?
- Quelle sorte de projets créatifs m'animent ? Est-ce que je m'y adonne régulièrement ?
- Si j'avais tout le temps et l'argent nécessaire, que créerais-je ?
(...) 

SPIRITUALITÉ :
- Si je ne me considère pas comme quelqu'un de « religieux », ou même si je ne crois pas en un pouvoir supérieur, ai-je d'autres moyens de nourrir mon moi spirituel ?
- Quelles sont mes pensées et mes croyances sur la religion ?
- Quelles pensées négatives ai-je sur la spiritualité ou la religion ?
- Ai-je l'impression d'être plus spirituel dans une communauté spirituelle, où suis-je plutôt solitaire quand il s'agit de ma spiritualité ?
(...)

SEXUALITÉ :
- Ai-je un vrai désir pour la sexualité ? Ce désir est-il comblé ?
- Quelles peurs, croyances ou quels blocages m'empêchent d'être sexuellement sincère et de m'exprimer ouvertement comme j'aimerais le faire ?
- Quelles difficultés de ma vie sexuelle passée ou présente auraient besoin d'être guéries ?
(...)

ARGENT :
- Dans quel état est ma santé financière ?
- Suis-je clair sur le véritable état de ma vie financière, où est-ce que je me cache la tête dans le sable ?
- Que pense ma famille de l'argent ?
- Quelle croyance limitatrice sur l'argent devrais-je abandonner ?
(...)

ENVIRONNEMENT :
- Est-ce que je vis là où veut vivre ma Lumière Pilote intérieure ?
- Quand je regarde mon environnement, est-ce que j'aime ce que je vois ?
- Quelles sont les expositions environnementales qui pourraient nuire à ma santé ?
- Quels sont les efforts que je fais pour réduire la charge toxique due à mon environnement sur mon corps ?
- Ai-je l'impression d'être digne de vivre dans un environnement curatif et paisible qui me plaise ?
(...)

SANTÉ MENTALE :
- Qu'est-ce qui me rend heureux ? Qu'est-ce qui me rend malheureux ?
- Des traumatismes de mon passé me font-ils encore souffrir ? Si oui, quels sont-ils ?
- Ai-je le sentiment de mériter d'être heureux ?
- Ai-je l'habitude de me laisser accaparer par ce qui me manque, au lieu d'apprécier ce que j'ai ?
(...)

SANTÉ PHYSIQUE :
- Quelles mauvaises habitudes devrais-je abandonner ?
- Quel est l'état de mes niveaux d'énergie ?
- Quelle priorité est-ce que je donne à ma santé physique ?
- Que se passerait-t-il si mon corps était dans une forme optimale ?
(...)

CONCLUSION :
- Jusqu'à quel point est-ce que je me donne la permission de faire des erreurs ? 
- Suis-je prêt à m'aimer et à m'accepter inconditionnellement, tout au long de mon voyage de guérison ?
(...)

"Des pensées négatives vous sabotent-elles ? Y a-t-il des problèmes dans votre cairn de santé globale qui pourraient stimuler les réactions de stress et nuire à votre corps ? Y a-t-il des activités qui pourraient déclencher les réactions de relaxation dans votre corps et que vous n'utilisez pas ?"
"Vous venez d'établir le diagnostic. Ce que vous venez de répertorier sont vos interprétations des éléments qui pourraient nuire, ou profiter à votre santé"

ETAPE 5 - RÉDIGEZ LA PRESCRIPTION QUI VOUS CONVIENT

"Il est temps d'établir un plan de traitement de santé globale pour une prise en charge personnelle radicale"
"Si la cause profonde de la faiblesse de votre système immunitaire est la solitude, le stress au travail ou la dépression, traiter le cancer sans traiter ces causes pourra être bénéfique à court terme, mais ne sera pas forcément une solution permanente. Le cancer pourra revenir – ou bien vous finirez par développer d'autres maladies. Afin de prévenir et de traiter la maladie de manière optimale pour que le corps cesse de retomber dans le cercle vicieux de l'affaiblissement et de la maladie, vous devez, devez, devez commencer par vous attaquer aux causes profondes qui vous rendent vulnérable à la maladie"
"Une partie de l'établissement de la prescription qui vous convient consiste à être prêt à vous imposer en tant que grand patron de vos soins de santé"
"Vous ne vous contentez pas d'obéir aveuglément aux ordres de votre médecin. Vous devenez un partenaire à part entière dans le processus de guérison"
"Établir la prescription qui vous convient ne s'arrête pas à choisir une bonne équipe de professionnels de santé et à être un participant actif dans votre plan de traitement. Cela va plus loin. Ce que vous avez appris dans ce livre vous a peut-être permis de comprendre que vos croyances négatives sur votre santé, qui vous limitent et vous sabotent, se traduisent en mauvaises nouvelles pour votre corps. Peut-être avez-vous compris que la solitude nuit à votre corps. Peut-être avez-vous eu une révélation en lisant les données qui expliquent comment le stress au travail peut vous tuer (...) C'est là où vous devez traduire votre nouvelle conscience en plan d'action"

"Pour chacun des sujets que vous avez répertorié dans le diagnostic, demandez-vous ce que vous pouvez faire, pour agir et traiter les causes profondes de la maladie que vous avez identifiées. Faites confiance à votre intuition, et essayez de ne pas porter de jugement sur ce qui surgit. Rappelez-vous que vous n'êtes pas dans l'obligation de mettre en œuvre immédiatement ces étapes d'action, mais vous devez être honnête avec vous-même"
"Si vous avez identifié un problème, mais n'êtes pas sûr de la manière d'y remédier, je ne vous laisserai pas tomber. Suivez mon blog sur www.LissaRankin.com, sur lequel j'ai noté des prescriptions pratiques pour vivre et aimer sans crainte, ainsi que d'autres techniques pour vous guérir et vivre une vie optimale"

"Je me rappelle clairement que ce que j'ai ressenti quand j'ai su - juste su – ce que je devais faire pour sauver ma vie. Et j'étais terrifiée ! Mais j'étais tout autant excitée, parce que je savais au plus profond de mon cœur que ma vie allait s'améliorer"
"Ayant moi-même abandonné ma pratique clinique traditionnelle pour guider des clients à travers ce processus, je sais combien c'est effrayant, et je suis constamment en admiration devant le courage de l'esprit humain. Les énormes changements dont j'ai été témoin chez ceux qui se sont montrés assez intrépides pour entreprendre un tel voyage ont ouvert mon cœur et m'ont bluffée. J'ai assisté à des miracles médicaux – des rémissions spontanées que je ne peux expliquer que par des tours de force d'auto-réparation physiologique"
"Mais qu'en est-il si vous n'êtes pas prêt à agir ? Si vous savez ce qu'il faut faire pour guérir, mais que vous ne pouvez vous décider à vous engager dans cet acte acte de foi ? Si c'est votre cas, soyez bon avec vous-même. Peut-être le moment n'est-il pas encore venu ? N'oubliez pas que vous saurez quand il sera temps de prendre des mesures, quand la douleur de rester immobile excédera la peur de l'inconnu"
"Une fois que vous savez ce qu'il faut changer dans votre vie, et que vous décidez de vous lancer, faites preuve d'une immense compassion envers vous-même. Allez-y doucement. Faites des pas de bébé. Récompensez-vous souvent"

ÉTAPE 6 - ABANDONNEZ L'ATTACHEMENT AUX RÉSULTATS

"Je pense que même si nous avons en nous le pouvoir d'effectuer des changements dans notre vie pour soutenir la capacité du corps à se régénérer, nous devons accepter que de toute évidence, nous n'avons aucune garantie de guérir"
"Rester optimiste, se concentrer sur la reconnaissance et apprécier ce que vous avez, est essentiel pour vous empêcher de tomber dans les regrets ou la tristesse à la pensée de ce que vous auriez pu être"
"Je vous encourage à vous rappeler que ce sera une renaissance, si vous êtes prêt à la vivre, et que d'autre part, vous vous ouvrirez dans des proportions que vous ne pouvez même pas imaginer. Abandonner l'attachement aux résultats quand vous êtes malade, après avoir fait tout ce qui est en votre pouvoir pour préparer votre corps aux miracles, permet à la maladie de devenir l'occasion d'un éveil spirituel"
"Nous ne devrions pas attendre d'être malade pour nous réaligner sur notre vérité, mais c'est pourtant ce qui arrive souvent"
"Si une maladie se déclare, c'est une importante occasion de se réveiller, même si une partie de ce que nous avons à apprendre et à enseigner est la manière de mourir avec grâce. Bien que je pense que les miracles soient toujours possibles, il arrive parfois que la guérison ne se produise pas. Nous devons nous réconcilier avec ce fait. Si vous commencez une quête de guérison, tout en restant attaché au résultat d'une cure complète, et que vous constatez que la maladie est toujours là, vous risquez de tomber dans le désespoir"

"Quand mon père tomba malade, atteint d'une tumeur au cerveau qui se transforma en mélanome métastatique, il pensait qu'il en viendrait à bout (...) mais il mourut cependant"
"N'avait-il pas pensé assez fort à la possibilité d'une rémission ? N'avait-il pas eu le soutien adéquat ? Avait-il échoué à équilibrer son cairn de santé globale ? Aurions-nous dû le soumettre à un régime macrobiotique ? (...) J'ai beaucoup appris grâce aux processus de recherche et d'écriture de ce livre, et pourtant il y a encore beaucoup de choses que je ne sais pas"
"Je finis par avoir le courage de demander à ma mère ce qu'elle pensait. Si mon père était encore en vie, que penserait-il de ce que j'avais appris et écrit ? (...) Elle me dit qu'il aurait commencé par penser que j'étais devenue folle. Mais à un moment donné, j'aurais quand même piqué la curiosité du scientifique qu'il était"
"J'avouai à ma mère que j'avais écrit ce livre pour mon père (...) Peut-être que si je pouvais écrire un livre que même des médecins comme mon père auraient pu lire sans le rejeter immédiatement, je pourrais faire une vraie différence dans la manière dont les soins de santé sont appliquées et reçus (...) Peut-être pourrais-je attirer une tribu de médecins et de patients, ainsi que d'autres professionnels de santé, qui savent que notre système se décompose et qui aspirent à retrouver l'âme de la médecine (...) Peut-être - juste peut-être - pourrais-je aider à guérir ma chère profession ?"

"La plus grande leçon que j'ai apprise, c'est que vous pouvez passer votre vie dans la peur, vous accrocher à l'illusion du contrôle et tenir ce que vous pensez pour certain, jusqu'à ce que votre vie – votre santé – s'effondre soudain autour de vous. Vous pouvez aussi reconnaître que la seule chose certaine dans votre vie est l'incertitude"

"Personnellement, j'ai fini par reconnaître la beauté de l'incertitude. Bien qu'une facette de l'incertitude soit le vaste inconnu effrayant, son autre facette est la possibilité infinie. Quand vous ne savez pas ce que vous réserve l'avenir, tout peut arriver"

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par Mathilde Béchet 14 mai 2024
Régulièrement, je partage avec vous les livres ou les vidéos qui m’ont apporté des informations intéressantes, utiles et/ou bousculantes concernant notre santé au sens large. Cette article ne prétend surtout pas remplacer la lecture du livre en question. Je vous invite vivement à vous le procurer ou à l'offrir (22 €), en passant de préférence par vos libraires de quartier . ;-) Bonne lecture et bonne (re)découverte !
par Mathilde Béchet 21 septembre 2023
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par Mathilde Béchet 10 août 2023
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par Mathilde Béchet 19 juillet 2023
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par Mathilde Béchet 20 janvier 2023
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par Mathilde Béchet 19 janvier 2023
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par Mathilde Béchet 2 janvier 2023
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par Mathilde Béchet 26 juillet 2022
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par Mathilde Béchet 15 mars 2022
Un voyage atypique La « méthode Wim Hof », du nom du Hollandais qui l’a mise en place, est un ensemble de pratiques synergiques ayant pour but l’amélioration de la santé, du bien-être et des performances, grâce aux bienfaits combinés de la respiration, du calme mental et du froid . Poussée par une grande curiosité, et désireuse de mieux vivre cette méthode que je pratiquais alors maladroitement, je suis partie 5 jours dans le Cantal rejoindre une vingtaine d’inconnus, en compagnie desquels j’allais régulièrement m’immerger dans l’eau glacée, et respirer jusqu’à en pleurer. Voici mes retours très personnels sur ce stage qui m'a plus impactée que ce à quoi je m'attendais...
par Mathilde Béchet 3 mars 2022
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